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François Baucher
5 décembre 2011

L'Ecole Bauchériste L'écuyer cherche à s'emparer

L'Ecole Bauchériste

L'écuyer cherche à s'emparer du bout de devant par la pratique d'assouplissements systématiques. Dès les premières leçons, données en place puis au pas, à pieds puis monté, le cavalier exige tout le relèvement possible de l'encolure. Le cheval prend cette attitude par contraction des ilio-spinaux qui remontent la base de l'encolure, par contraction des splénius et complexus qui relèvent son extrémité en ouvrant la nuque. L'encolure vient à la verticale et le chanfrein est proche de l'horizontale.
On comprend qu'en cultuvant de telles attitudes, les débuts du dressage ne puissent s'effectuer qu'en place ou au pas. Aux allures vives, le cavalier devrait renoncer à tout contrôle et mettrait sa sécurité en cause.
Ayant appris à porter haut la tête et l'encolure, le cheval aborde l'étude du ramener.
Cette soumission absolue à la main ne résoud pas tous les problèmes. En effet, la flexibilité du bout de devant n'empêche pas que le port élevé de l'encolure est maintenu par la contraction des ilio-spinaux. Or, ces muscles sont également des extenseurs de la région dorso-lombaire et de l'articulation  sacro-iliaque. Donc, en soutenant la base de l'encolure, il creuse la ligne du dessus : le dos accuse le poids du cavalier, le rein se cambre et le bassin se rapproche de l'horizontale. En mouvement, la situation s'aggrave, l'affaissement du dos et le redressement des hanches entraînant le retrait des jarets. Cet allongement des bases par l'arrière interdit bien évidemment le rassembler véritable : mise en équilibre instable sur des bases courtes. dans ces conditions, il n'est guère surprenant que l'école bauchériste considère le rassembler, bien plus comme un exercice que comme un état d'équilibre supérieur, et qu'elle tende à lui substituer la notion de légèreté à la main.
Dès lors, on comprend le pourquoi  des principes bauchéristes. En effet, avec un cheval qui contracte et creuse son dessus, qui allonge ses bases, on conçoit l'utilité de considérer le pas comme allure de base, mais c'est bien plus une nécessité impérieuse qu'un chois délibéré ! Avec une monture qui ploie sous la charge, les allures vives s'avèrent douloureuses et insupportables ; il n'est donc pas étonnant que le cavalier doive recourir sans cesse à l'arrêt pour rétablir la position et la légèreté.  Avec une progression contrariant à ce point le mouvement en avant, la <> apparaît plus comme une nécessité absolue que comme une invention géniale."

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François Baucher
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