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François Baucher
25 novembre 2013

Baucher vu par son élève, l'Hotte

... voici ce qui caractérisait alors les pratiques dont Baucher faisait faire l'application.
... L'emploi des éperons était sévère et souvent renouvelé ; les effets d'ensemble, d'une grande fréquence, et c'est au talon du dehors qu'il fallait faire appel pour les "tourner", les départs au galop et les changements de pied.

Les flexions de la mâchoire, en allant jusqu'à la complète ouverture de la bouche, dépassaient le nécessaire....
Je crois devoir m'étendre sur les conséquences qu'entraînaient les flexions de l'encolure, telles qu'elles étaient pratiquées. Poussées à ce point, elles amollissaient, affaissaient l'encolure dont l'attitude, le ressort exercent une si grande influence sur l'ensemble des forces de l'animal, sur ses dispositions impulsives particulièrement. Le cheval se trouvait alors éteint dans son perçant, dans son ambition du mouvement en avant, qui doit se manifester constante. D'autre part, ces flexions allaient au delà de ce qui est nécessaire pour assurer la soumission de l'encolure, et elles dépassaient le but sans l'atteindre efficacement....D'une manière générale, on peut dire que, dans le travail en place, on dénouait trop. Alors, une fois en mouvement, il fallait savoir renouer. Mais la franchise d'impulsion s'obtenait difficilementnt, par suite du travail même auquel l'encolure avait été soumise, de son affaissement surtout, qui, en outre, prédisposait les jarrets à s'engager sous la masse plutôt qu'à chasser en avant.....
De là, nécessité d'actions persistantes et énergiques des jambes, puis des éperons. Ceux employés à cette époque avaient les mollettes fortement dentelées, et les flancs des chevaux en portait les traces sanglantes. Baucher reprochait alors volontiers aux chevaux de manquer de chasse.

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François Baucher
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